Lady (prononcez en français, pas en anglais) est le conducteur de motodop qui nous a amené sur l’île de la soie et à Udong. Vous pourrez le rencontrer devant le bâtiment de l’Alliance Française ou l’appeler au 012 433 652.
La motodop est une petite moto avec un siège passager allongé à l’arrière. On peut généralement facilement y tenir à trois. Les cambodgiens y montent à quatre ou cinq mais nous ne vous le conseillons pas. Les motodops sont faciles à trouver à Phnom Penh, vous n’aurez qu’à sortir dans la rue et attendre que le conducteur d’une moto qui passe vous demande « motobike ? ». Circuler en moto à Phnom Penh est beaucoup plus rapide qu’en tuk-tuk grace à la petite taille du véhicule qui permet de se faufiler entre les voitures. C’est également moins cher. Vous pourrez traverser la ville pour un dollar.
Lady a appris le français avec son oncle en cachette quand il était petit. Il ne savait pas à l’époque que les khmers rouges avaient interdit d’apprendre le français et l’anglais sous peine de mort. Trouver un chauffeur qui parle français à Phnom Penh n’est pas facile. Certains parlent anglais mais la majorité des conducteurs de tuk-tuk ou de motodop ne parlent que les mots nécessaires à leur métier. Se faire trimballer dans la ville par un chauffeur qui ne parle ni anglais ni français et qui ne connait pas du tout la route, est une expérience assez désagréable.
Lady est le père de deux enfants. Il n’aime pas le gouvernement communiste actuel, qui abrite d’anciens khmers rouges. Son père a été exécuté sous le régime de Pol Pot parce qu’il était médecin et aujourd’hui on lui refuse le droit de vote en utilisant des procédés frauduleux.
Lady connaît bien la région, il pourra vous conduire dans les coins intéressants de la région. Les trajets en moto, surtout si vous allez jusqu’à Udong, peuvent être assez fatiguant mais vous aurez le temps de regarder le paysage et la satisfaction de voyager comme un cambodgien.
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